NUTRINET

Aidants

Pourquoi un tel guide ?

Quels que soient notre âge et notre état de santé, manger est un des grands plaisirs de la vie, et il est important que cela puisse le rester. On sait par ailleurs aujourd’hui que la nutrition, c’est-à-dire l’alimentation et l’activité physique, joue un rôle essentiel pour protéger la santé. Elle contribue ainsi à « bien vieillir » et, plus tard, à limiter la perte d’autonomie.

 

Des conseils pratiques et des réponses

Il est donc très important de garder, voire de retrouver, une « bonne » alimentation et une activité physique quotidienne. Mais ce n’est pas toujours facile lorsqu’on est fragilisé car les problèmes de santé et le vieillissement influent sur la façon de s’alimenter et de bouger.

L’objet de ce guide est de vous donner des conseils pratiques, des astuces et des réponses pour soutenir au mieux la personne âgée fragile. Il s’adresse à vous, « aidant », que vous soyez un proche – conjoint, enfant, membre de la famille, ami – ou que votre métier consiste à accompagner les personnes qui en ont besoin dans leur vie quotidienne. Il s’inscrit dans une collection validée par les pouvoirs publics dans le cadre du Programme national nutrition-santé (PNNS).

D’autres guides de cette collection peuvent vous concerner : La santé vient en mangeant, le guide alimentaire pour tous ou La santé en mangeant et en bougeant, le guide nutrition à partir 55 ans.

 

Un outil de dialogue et d’échange

Il est important de ne pas tout faire à la place de la personne que vous aidez, de lui permettre de préserver ses capacités d’action et de décision. Trouver les mots et le ton justes n’est pas toujours facile, surtout lorsqu’on est fatigué ou qu’on a peu de temps. Il est important, pourtant, de veiller, autant que possible, à :

• être à l’écoute de ses besoins : prendre le temps de questionner, d’écouter et de parler, en tenant compte des difficultés d’élocution, de vue ou d’audition ;

• ne pas porter de jugement, respecter les habitudes et les choix de la personne. Si nécessaire, vous vous efforcerez de l’amener à infléchir ses habitudes en douceur, sans la déstabiliser par des changements radicaux ;

• privilégier le plus possible son autonomie, sans faire à sa place ce dont elle est capable ;

• la solliciter pour « faire ensemble » (liste de courses, préparation du repas, choix d’activités...) ;

• lui laisser la responsabilité de son budget.

 

Prendre soin de vous pour prendre soin de l’autre

Quand on vit avec un proche ou qu’on l’aide régulièrement, il peut arriver que, focalisé sur le soutien à apporter, on oublie de prendre soin de sa propre santé. Or c’est essentiel, pour soi, mais aussi pour mieux aider l’autre.

• Ne vous sentez pas obligé de tout prendre en charge et ne culpabilisez pas si vous sentez que vous n’arrivez plus à faire face. Faites-vous aider : des structures peuvent vous apporter un soutien temporaire ou durable (voir p. 65).

• Chaque jour ou plusieurs fois par semaine, ménagez un peu de temps pour vous. Maintenez au maximum vos liens avec vos amis ou votre famille.

• Surveillez votre poids, et votre santé en général. Parlez de votre rôle d’« aidant » à votre médecin, qui sera ainsi particulièrement attentif au risque d’épuisement encouru.

• Suivez les repères du PNNS qui sont adaptés à votre âge.

 

Si vous êtes un aidant professionnel

Lors de situations de crise ou de problèmes que vous n’arrivez pas à gérer, appuyez-vous sur la structure qui vous emploie et demandez à vous faire relayer. Dans ce cas, assurez-vous, auprès de la personne fragilisée et de son entourage, de vos collègues et éventuellement des autres professionnels, que les informations circulent et que la continuité de la prise en charge est assurée.

Les 4 points essentiels

Quel que soit l’état de santé de la personne que vous aidez, soyez attentif aux quatre points essentiels : le poids, l’alimentation, l’hydratation et le niveau d’activité. Au moindre signe de changement, incitez-la à appeler le médecin. Ne le faites à sa place que si elle refuse.
Soyez particulièrement vigilant en cas de diabète, de maladie cardiovasculaire, mais aussi si tout ou partie de l’alimentation est fournie par des repas livrés à domicile, car
ils ne sont pas toujours consommés; et surtout si la personne que vous aidez a la maladie d’Alzheimer, car le risque d’une dénutrition est élevé.

Voir le guide pages 6-23
(pdf, 2500 ko)

L’alimentation au quotidien :
s’organiser ensemble
Manger est un plaisir que l’on peut garder toute sa vie. Permettre à la personne âgée de garder son appétit et faire du repas un moment privilégié sont les meilleures aides que vous pouvez lui apporter. Pour cela l’échange et le partage sont très important. Cependant, faites attention à ne pas vous substituer à elle, même si vous pensez bien faire.

Voir le guide pages 24-43 (pdf, 2500 ko)
Aider la personne souffrant de maladie

Lorsque la personne est fragilisée par une maladie, l’alimentation et l’activité physique jouent un rôle important dans la prise en charge, mais aussi pour le plaisir qu’elles peuvent apporter. Quelles sont les recommandations spécifiques et comment faire au quotidien ?

Voir le guide pages 44-55 (pdf, 2500 ko)

Idées menus

Voir le guide pages 56-63 (pdf, 2500 ko)

Les repères de consommation du PNNS des personnes âgées fragiles

Voir le guide pages 66-67 (pdf, 2500 ko)

 


24/04/2008
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